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18 juin 2007

La musique espagnole : Vers une quête de l´avenir

elbicho_1_La musique espagnole : Vers une quête de l´avenir

A la fin des années 80, trois disques ont été a l´origine d´un nouveau style de musique populaire, connu a l´époque comme rythmes ethniques. Il s´agissait des travaux réalisés par le groupe sénégalais Touré Kounda, le soliste congolais Ray Lema et le groupe mixte maroco-allemand, Dissidenten, avec Lemchaheb. Les disques Nathalie, Médicine et Sahara elekrik, fruit de ce projet, portent la marque philosophique de ce nouveau style. Ce n´était ni du Folk ni ni le son urbain des colonies, mais un mélange où deux mondes rythmiques et culturels éloignés pouvait créer de nouvelles formes expressives.

La fusion entre le rock et les rythmes ethniques, émanant du concept Ethno Beat, fut développée en Espagne par Ketama, dont les artistes se sont associés avec le sénégalais Toumani Diabete  pour réaliser le premier apport  espagnol au nouveau style. Malgré son paradoxe initial, mélange transgresseur à l´époque du flamenco, le mbalax, les chants qwalis o soufis et les rancheras, cette musique s´est imposé dans le marché en attirant un vaste public jeune. D´autres groupes ont développé ce rythme métisse. C´est le cas de Triana, Los Pasos et Radio Tarifa. C´est vrai que les artistes appartenant à ces groupes multiculturels  parlaient leurs langues, mais pas celles de leurs acolytes. Cependant, au delà de cette apparente difficulté de communication, les compositeurs espagnols ont fait du flamenco local un langage où convergent des musiques jusque là considérées inconciliables.

Quand Radio Tarifa  publia son Rumba Argelina, le disque est passé inaperçu en Espagne et fut rejeté par la critique, car son style  sortait des sentiers battus de la musique espagnole de l´époque. Par contre, il a connu un grand succès auprès de la critique européenne et américaine. La résistance espagnole à cette musique est dûe aux circonstances socio historiques du pays et l´érosion de 40 ans de dictature, construite autour d´une prétendu pureté de la culture ibérique.

            

La brèche ouverte par Radio Tarifa et Ketama, plusieurs disques appartenant a Uxia, Kepa Junquera, Hevia, l´Ham de Foc, Celtas Cortos et Ska-P, s’y sont enfoncés.  Cela leur a valu une large reconnaissance du public, surtout en France, oú ils étaient identifiés au rock combatif et métisse de Mano Negra et Manu Chao. 

Les groupes Dusminguet, Amparanoia,  Macaco, los Delincuentes, Ojos de Brujo, Elbicho,

La Cabra Mecánica

, Los niños con los Ojos Rojos ont rendu possible la continuité de cette conception particulière de la musique, en faisant renaître l’excellente dynamique de la scène espagnole et en créant les conditions de sa réussite à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Il n´y a pas de formule pour traduire cette réussite. Il y a par contre une profonde conscience des constantes culturelles des rythmes comme catalyseur facilitant l’accès au métissage. La fusion pour ces artistes est considérée comme un engagement éthique, où se mêlent respect du patrimoine et respect de l´Autre. Leur credo est simple. L’Autre fait partie d´un monde, donc il ne peut exister en dehors de sa diversité, comme la mémoire ne peut survivre sans mouvement, sans projection dans l´avenir. Or, ce devenir se nourrit inéluctablement de la dialectique que les sociétés établissent avec leur propre patrimoine.   

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13 juin 2007

Renací un mes de abril Si algo define a Marga

imRenací un mes de  abril

    Si algo define a Marga Grima es su individualidad dotada de una sorprendente fuerza que convierte todas las posibles violencias en una inalienable serenidad.

    Su originalidad se manifiesta en un vocabulario y en un estilo propio, que zarandean la pereza de nuestra mirada para conducirnos a un universo pictórico hecho a fuerza de deseos incontrolables que buscan signos que los identifiquen con el mundo.

   Trabaja con óleo, acuarela y acrílicos. Pero como dice, ser autodidacta le ofrece la libertad de experimentar constantemente en busca de nuevos colores. Utiliza pintura plástica blanca a la que alimenta con tonos básicos.  En sus nuevos trabajos integra la arena con toda su carga cromática y simbólica. Es su manera de rendir un hermoso homenaje a la luz del Mediterráneo.

  Hay algo de empatía entre la fuerza afectiva de Marga Grima y su creación. Pinta para vivir, reconstruyéndose en cada instante creativo. Sus cuadros están hechos desde la vieja conciencia de que el arte puede transmitir serenidad y que el posible egoísmo del artista no es más que una forma reconstruir el equilibrio del mundo que se rompe en cada instante: porque el instante es el acceso a todos los posibles.

   En los cuadros de esta mujer que reconoce perderse en la magia de la pintura, y que pintar en la actualidad constituye la única verdad viable de su tiempo y de su espacio, hay algo también que intenta silenciar largos caminos de soledad que desembocan en un despertar de los sentidos que lo buscan todo y que lo transforman todo en una irremediable danza de color y de sentido y, sobre todo, en una imparable reivindicación del derecho a ser feliz.

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